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17 décembre 2012 1 17 /12 /décembre /2012 09:00

 Le bio dans les Monts d’Or est représenté en 2012 par 4 exploitations :

+ le GAEC du Bouc et la Treille: vins bio AOC des coteaux du Lyonnais, céréales et farine bio, pain http://leboucetlatreille.blogspot.fr/

+ le GAEC le Boule d’Or: légumes bio http://www.le-boule-dor.com/

+ la Ferme de l’Hermitage: fromage et lait de chèvre bio http://www.fermedelhermitage.com/

+ la Biere bio des Monts d’Or http://www.bieresbio.fr/

C’est à partir des années 2009 que le développement affirmé de productions bio fait son apparition dans les Monts d’Or avec le début de la conversion en bio des viticulteurs du GAEC du Bouc et la Treille, et la création, par le Syndicat Mixte des Monts d’Or (SMMO), de la première ferme intercommunale de l’agglomération lyonnaise.

En 2010 la production de la bière bio des Monts d’Or fait une entrée remarquée par son côté novateur pour le massif.

En 2011, une nouvelle ferme intercommunale a vu le jour à Curis au Mont d’Or avec l’installation de 3 jeunes maraîchers bio grâce au soutien du SMMO, du Grand Lyon et du Département.

C’est aussi en 2011 que le Gaec du Bouc et la Treille à Poleymieux au Mont d’Or intègre deux nouveaux associés qui cultivent des céréales bio avec transformation en farine et pain.

 

Il n’est pas question d’opposer agriculture intensive, agriculture traditionnelle ou agriculture bio, il est par contre nécessaire que les productions (agricoles ou autres), respectent les trois piliers du développement durable que sont l’économie, le social et l’environnement.

Le développement du BIO est un des éléments qui correspond à la recherche de cet équilibre économie-social-environnemental.

La multiplication du nombre d’AMAP (Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne http://www.alliancepec-rhonealpes.org/liste/amap/rhone) en quelques années sur le massif des Monts d’Or et dans le département, en est aussi le reflet. Elle introduit une relation contractuelle entre producteur, consommateur, produits locaux, juste rémunération pour le producteur, juste prix pour le consommateur.

 

Dés le début des années 1990 les collectivités (Grand Lyon, Département du Rhône, Communes des Monts d’Or) face à la déprise agricole ont voulu agir pour faire connaître et reconnaître le rôle de l’agriculture périurbaine (cf la charte des Monts d’Or «favoriser le maintien de l’agriculture» ) pour la qualité et la diversité des espaces ou des productions, les liens indispensables entre la ville et son espace rural.

Le renforcement du rôle de production des espaces naturels et agricoles est d’autant plus nécessaire que la perception des espaces périurbains a évolué et doit encore évoluer.

De réserves foncières pour l’urbanisation jusque dans les années 1990, ils sont devenus 20 ans plus tard des espaces «structurants» avec une approche encore trop restrictive (paysage, loisirs) liée à une population  majoritairement urbaine qui perd progressivement le contact avec ses racines rurales.

La prochaine évolution culturelle, en marche actuellement, correspond à la prise de conscience que ces espaces constituent l’environnement dans lequel nous vivons et dans lesquels nous devons réapprendre à nous intégrer.

Ce sont d’abord des espaces de production qui doivent être compris et respectés:

+ qualité de l’eau et de l’air liée, entre autre, à la végétation et aux sols,

+ qualité du climat urbain avec le rôle rafraichissant et humidificateur d’air que jouent le végétal et les masses d’eau de la trame verte d’agglomération (bois, prés, espaces verts, plantation d’alignement …) et de la trame bleue (ruisseau, rivière, fleuve, plans d’eau,…),

+ qualité et diversité des paysages

+ biodiversité (faune, flore)

+ productions animales (lait, fromages, viandes, …)

+ productions végétales (légumes, fruits, …)

La reconnaissance de ce statut d’espaces de production nécessite que se développe une agriculture périurbaine de production, diversifiée, sur des niches économiques locales et non une agriculture de simple entretien du paysage, qui conforterait la tendance réductrice urbaine à considérer les espaces naturels et agricoles periurbains comme un vaste espace de loisir.

 

 

 Si vous souhaitez lire la première partie de cet article paru dans leprogres.fr cliquez ici

 

Pour en savoir plus sur l'esprit qui guide les actions du Syndicat Mixte des Monts d'Or  sur le thème de l'agriculture :

Pourquoi maintenir l’agriculture dans les Monts d’Or

Le poster développement durable 

Les actions pour le maintien de l'agricuture périurbaine des Monts d'Or

 

   

 

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Charte des Monts d'Or

La charte des Monts d'Or, fruit de l'expérience et d'une large concertation a été approuvée par les communes, le Département du Rhône, le Grand Lyon en 1996.

 

Cette charte d'objectif pour les espaces naturels et agricoles, volontairement synthétique, couvre 8 domaines d'intervention

 

   - connaitre pour mieux gérer 

   - favoriser le maintien de l'agriculture

   - préserver, gérer, restaurer le patrimoine existant

   - favoriser l'accueil du public - contrôler la fréquentation 

   - favoriser les actions à caractère pédagogique 

   - assurer une présence permanente sur le site

   - coordonner les intervention foncières pour maîtriser l'évolution du territoire

   - améliorer la maîtrise qualitative du développement urbain

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