C’est grâce au travail remarquable de reconstruction des murs et des cabornes sur le site des essarts  et à la passion de nombreux bénévoles de l’association « Vivre St fortunat » que le sentier de la pierre a vu le jour et a pu être balisé par le Syndicat Mixte des Monts d’Or.

 Les derniers panneaux ont été posés le mois dernier par les agents du SMMO permettant aux promeneurs de parcourir avec une signalétique bien repérable les 6 km du sentier de la pierre.

En complément des sentiers thématiques déja éxistants qui ont pour objectifs de mieux faire connaitre et comprendre les richesses et la vie de ce territoire  , ce nouveau sentier d'interprétation aborde plusieurs thématiques permettant de découvrir:

- les carrières du chemin des gorges, qui ont été ouvertes à partir du 19ème siècle,

- le hameau de St Fortunat, « village de carriers »

- le site des essarts qui valorise de magnifique cabornes et murs , témoignages des bâtisseurs de pierre sèche sur le secteur.

 Nous vous souhaitons une bonne promenade et de belles découvertes sur ce nouveau sentier, en  vous invitant à découvrir ce site dans le respect de la propriété privée et des activités qui s’exercent (agriculture notamment).

Le GAEC DU PINET diversifie ses productions en circuit court,

.. aprés le lait toute l'année sur le site de POLEYMIEUX,

..les fruits en juin juillet sur le site de SAINT DIDIER,

... c'est désormais la viande de bovins issus des pâturages des Monts d'Or

qui est disponible à la vente directe 

Dés la création de la mission écologie urbaine en 1990, avec la mise en place du projet nature Monts d’Or, Antoine PERRIMBERT a été présent au côté du Grand Lyon et du Syndicat des Monts d’Or.

Antoine a toujours su faire comprendre les enjeux pour la préservation des richesses du massif des Monts d’Or, par sa compétence, son humilité, son souci permanent d’explication et de pédagogie.

Comme Michel GARNIER, Antoine, était un des piliers des Monts d’Or, discret toujours prêt à aider, à participer, que ce soit pour le patrimoine naturel ou pour le patrimoine bâti.

Naturaliste passionné, il a beaucoup œuvré pour la préservation du patrimoine naturel. Il a toujours cherché à partager ses connaissances et à aider par ses conseils à mettre en place des systèmes de gestions adaptés aux espèces et habitats à préserver.

Mais Antoine était aussi un amoureux des constructions en pierres sèches. Il a été le premier à aller chercher Vincent PEYTEL en 1996, pour restaurer deux cabornes au hameau du Mont Thou pour un chantier de restauration mené avec 3 jeunes en insertion de la PAIO de Neuville.

C’est souvent que nous pouvions rencontrer Antoine, toujours discret mais animé d’une passion qui lui a d’ailleurs valu quelques bleus,  travaillant sur des chantiers de restauration  comme le four à chaux de Poleymieux, la caborne de la FOUILLOUSE à Saint Didier, ...et bien d’autres encore.

Antoine a su, dans cette discrétion permanente qui le caractérisait, contribuer efficacement à la réalisation du projet nature Monts d’Or. Dés les années 1990 nous avons travaillé ensemble, Antoine a fait parti de la poignée d’acteurs qui ont contribué par leur participation active, loin du dogmatisme, à la  conception de la charte fondatrice du Syndicat Mixte des Monts d’Or, puis plus récemment à la charte du réseau associatif.

Nous savons que tout cet investissement, Antoine l’a fait parce qu’il croyait à une société plus humaine, à la capacité des personnes à comprendre et à respecter un certain nombre de valeurs, même si parfois la déception peut être au rendez vous.

Antoine n’a jamais cherché ni les honneurs, ni la reconnaissance et pourtant il a fait un travail remarquable.

Le Mont Thou, le secteur du Pelocet, les pelouses à orchidées d’Albigny-Couzon, la Rosa Gallica du Xyphos, ...., le Four à chaux de Poleymieux, les cabornes de la Fouillouse, du Py, du Mont Thou à la Croix Vitaise, de la Puse......trés longue est la liste des sites où l’intervention discrète d’Antoine marquera pour longtemps le territoire des Monts d’Or.

Antoine a rejoint Michel Garnier, Claude Pillonel, Henri Saint Pierre, Robert Devot ....

... pour tout ce que vous avez fait, pour toutes ces valeurs humanistes que vous avez porté, merci beaucoup Antoine.

La première ossature de base des sentiers pédestres a été créée dans le parc de Curis autour de points remarquables LE GRAND ESCALIER, LE GRAND CEDRE , LE GRAND BASSIN, LE GRAND PLATANE ....

 Le SMMO s’appuie sur les compétences et la passion de nombreux partenaires pour une efficacité remarquable dans la restauration progressive des témoins de l’histoire de ce parc.

Après la restauration du four à pain, du grand escalier ce sont les murs de ceintures et les murs de soutènement des chemins en terrasses qui ont vu et verrons l’action concertée du SMMO, des bénévoles, de stagiaires des Maisons Familiales Rurales, des brigades vertes….dans les années à venir.

C’est ainsi que la Maison Familiale Rurale (MFR) de Sainte Consorce était intervenu en septembre 2012 pour restaurer une portion de mur de soutènement sur le chemin d’accès au « grand cèdre ».  

Les portions de murs éboulés ont été remontées avec compétence et passion par les jeunes en formation « espaces verts » avec un souci du travail bien fait tout à l'honneur de la MFR et de ses encadrants.

Les murs ont retrouvé une nouvelle jeunesse et viennent redessiner les reliefs qui font le charme des promenades sur les itinéraires balisés par le SMMO.

En septembre 2012, c’est l’équipe reconstruction des brigades vertes conduite par Fréderic PERRIOT qui avait attaqué le gros chantier de restauration du « grand escalier » avec l’assistance technique de Vincent PEYTEL et le soutien logistique du SMMO. 

Après avoir terminé de "main de maître" cette restauration en 2013, Fréderic PERRIOT et son équipe vont concentrer leurs efforts sur la restauration des nombreux murs de soutènement et de terrasses qui soulignent le relief du parc.

Dans la logique de réhabilitation des murs longeant les itinéraires balisés, ils viennent, toujours avec la même passion du travail bien fait, de terminer la restauration des murs qui accompagnent la liaison pédestre du « grand escalier » au « grand cèdre ».

  Un nouveau chantier de restauration est en cours et concerne un mur de soutien de 3 mètres de haut qui s'est effondré avec le temps sous le regard majestueux d'un grand platane oriental.

Le chantier a débuté avec les agents du SMMO et les bénévoles, à l'image de Vincent PEYTEL, toujours aussi passionné et soucieux de transmettre son savoir et les gestes justes.

La zone d’éboulement a été dégagée par Vincent PEYTEL et les agents du SMMO (Cédric JANVIER, Hervé FARA, Arthur DUPONT) afin de retrouver et de reconstituer les fondations du mur.

 C'est l’équipe de brigade verte de Fréderic PERRIOT qui poursuit la reconstruction du mur sur des bases désormais saines …. Les pierres triées une à une ont trouvé place, et déjà près de la moitié du mur est rebâtit.

Vincent PEYTEL, grand amoureux des pierres et soucieux de transmettre son savoir, trouve au travers de l'ensemble du personnel du SMMO et de ses partenaires, avec en particulier l'équipe reconstruction des brigades vertes, des relais efficaces pour assurer la continuité de son oeuvre.

Cet investissement personnel et bénévole de Vincent sera reconnu lors d'une manifestation (initialement prévue par le SMMO  le 16 avril mais reporté au 15 mai  en raison des élections au Grand Lyon), comme nous l'avions fait pour reconnaître le travail remarquable de Michel GARNIER autre "grand pilier" qui a marqué l'histoire des Monts d'Or

La suite bientôt …

Le 12 février 2014, le Syndicat Mixte des Monts d’Or a appris avec tristesse le décès de Michel GARNIER.

Michel était un pilier, fidèle, de l’esprit qui nous a guidé depuis un quart de siècle maintenant :

 + d’abord avec le syndicat intercommunal des Monts d’Or, créé par Claude PILLONEL, repris par Henri SAINT PIERRE et Robert DEVOT,

+ puis avec le Syndicat Mixte des Monts d’Or qui a succédé au syndicat intercommunal.

Tous ceux qui ont connu Michel, ont apprécié les valeurs humaines qu’il  portait.

Toujours prêt à partager ses connaissances, il donnait de lui-même, sans rien attendre en retour, qualité devenue extrêmement rare de nos jours.

Curieux de tout, il cherchait, s’interrogeait... il n’y a pas beaucoup de cavités, de galeries, de constructions en pierre sèches ou maçonnés qu’il ne connaissait pas sur le massif.

Nous sommes heureux d’avoir pu montrer notre reconnaissance à Michel de son vivant, lors de cette manifestation riche en émotion du 18 avril 2012.

Michel, très attaché au travail réalisé par le syndicat mixte des Monts d’Or et à l’esprit qui guide ses interventions, nous a fait le merveilleux cadeau de nous confier tout le fruit de son travail.

C’est un honneur pour nous d’assurer la diffusion de ses recherches et de ses écrits.

Michel comme tu le souhaitais nous poursuivrons le travail que tu as accompli.

Le dynamisme du réseau associatif qui œuvre avec nous pour la connaissance et la réhabilitation du patrimoine est aussi le résultat de ta passion communicative qui s’amplifie au cours des ans et qui nous survivra.

Dans ce souci de partage et d’humilité qui l’a toujours animé, Michel aurait aimé voir rappeler le travail réalisé par ceux qui nous ont également quitté ces dernières années:

+ Claude Pillonel fondateur du syndicat intercommunal des Monts d’Or, qui a eu le talent politique et humain de faire comprendre les enjeux liés à la mis en place des outils " trame verte d’agglomération" et "projets natures" lorsqu’il était Vice Président chargé de l’écologie urbaine du Grand Lyon,

+ Henri Saint Pierre et Robet Devot qui ont assumé avec détermination et beaucoup de cœur la montée en puissance du projet nature Monts d’Or puis la transformation du syndicat intercommunal en syndicat mixte.

Merci à vous pour ce travail de l’ombre, vous avez marqué à jamais l’histoire de ce massif ..... et il sera bon d’avoir régulièrement l’humilité de s’en souvenir.